J’ai découvert cet essai sur le blog Une Tasse de culture. L’auteur a entraîné sa famille new-yorkaise dans le défi de réduire leur impact sur l’environnement en modifiant leur mode vie (transport, déchets, alimentation…) pour une durée d’un an. Même si l’auteur n’est pas scientifique il nous offre un habile mélange entre données climatiques, anecdotes et conseils pratiques. Je trouve que ce mélange typiquement américain manque aux essais français qui sont bien trop scolaires.
L’auteur commence par faire son mea culpa en se rendant compte qu’au lieu de tenter de changer les autres il devrait commencer par changer lui-même. Il décide donc de se lancer ce défi un peu fou de réduire quasiment à zéro l’empreinte énergétique de sa famille durant une année. Son épouse, working girl et accro au shopping est plus que sceptique mais elle s’adapte et se montre parfois plus radicale que lui!
Il faut souligner que cette petite famille part de loin puisqu’ils se nourrissent presque entièrement de préparations achetées chez des traiteurs. Certains de leurs efforts comme celui de cuisiner pour la première fois de leur vie ne seront pas nécessairement parlants pour les Français. L’auteur fait cependant le tour des principales questions: déchets, production locale, gâchis énergétique… mais les limites (faut-il vraiment priver son enfant de lumière le soir?).
Durant cette année, les changements sont aussi sociaux voire philosophiques comme passer davantage de temps en famille et même méditer.
Bref, il ne s’agit pas d’un guide pratique, j’y ai trouvé moins d’astuces concrètes que ce que j’aurais pu imaginer. Mais c’est un récit sans prétention avec une bonne dose d’auto-dérision. Ce projet a connu un écho très important à travers le blog de Colin Beavan et un documentaire. Un succès qui semble agacer en France.